De plus en plus nous sommes invités notamment sur les réseaux sociaux , à signer des pétitions .
Quel sens donner à ces prises de positions , quels moyens donne-t-on à leurs organisateurs , quels but poursuivent-ils, quel est le niveau de notre engagement et quel résultat peut-on en attendre ?
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Ici on donne des chiens en appats pour pécher des crocodiles , là on coupe des chats en morceaux pour les déguster au coin d'une rue , ailleurs on tue des ours blancs sur la banquise en perdition ou des bébés phoques pour leur fourrure et puis ailleurs on lapide des femmes , on kidnappe et violente des jeunes filles pour la prostitution , on viole , on maltraite des enfants , on photographie leurs souffrances pour satisfaire des plaisirs sadiques et puis encore on fait la chasse aux indiens pour leur prendre leurs terres , on ferme des usines pour les reimplanter ailleurs où le coût du travail est dérisoire , on exploite la misère tandis que les paradis fiscaux debordent de richesses .......
Certes toutes ces pétitions ont un sens , celui de dénoncer la cruauté et l'injustice....
Toutes sont "signables ", toutes justifient notre approbation Mais pourquoi faut-il détailler à ce point nos engagements ? Ne serait-il pas plus efficace de nous organiser dans un mouvement plus ample dénonçant et condamnant la cruauté , la torture l'injustice qu'elle frappent les humains ou les animaux , les femmes , les enfants ou les plus faibles ?
samedi 12 octobre 2013
Réveil amer...
J'ai le sentiment d'avoir rêvé ma vie .
J'émerge dans un présent vaste comme un désert
Et derrière moi j'entends le passé qui ricane
sur les pauvres dépouilles de mes illusions
amour amitié espoir fraternité
pèsent si peu dans leur réalité
dans leur inconsistante fragilité
faisant honte à ma crédulité
illusions si dérisoires si mensongères
qu'on n'ose pas même pour elles un regret
Pas une larme pour un mirage
pas un deuil pour qui ne fut vivant
ne reste rien de ce que j'ai tant aimé
De ce pour quoi je me serais damnée
De ce dont j'alimentais mes combats
Son coeur est un luth suspendu , mais toutes ses cordes sont brisées .
J'émerge dans un présent vaste comme un désert
Et derrière moi j'entends le passé qui ricane
sur les pauvres dépouilles de mes illusions
amour amitié espoir fraternité
pèsent si peu dans leur réalité
dans leur inconsistante fragilité
faisant honte à ma crédulité
illusions si dérisoires si mensongères
qu'on n'ose pas même pour elles un regret
Pas une larme pour un mirage
pas un deuil pour qui ne fut vivant
ne reste rien de ce que j'ai tant aimé
De ce pour quoi je me serais damnée
De ce dont j'alimentais mes combats
Son coeur est un luth suspendu , mais toutes ses cordes sont brisées .
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